À propos de nous

Présentation

Fondée en 1994, Arno Éditions est une maison d’édition qui s’inscrit dans une logique éthique et équitable. Elle vient en appui aux acteur·rice·s qui luttent pour la promotion des droits humains, la protection de l’environnement, la bonne gouvernance, la démocratie et le respect du Genre et des droits humains, etc. Le but de l’organisation consiste à promouvoir la protection et la promotion des droits de l’homme et de la femme, la paix, la prévention et la solution durable des conflits. Arno Éditions est un des projets du Comité International pour la Gestion des Conflits (CIGC-ICCM).

ICCM est une organisation caritative créée à Bruxelles en 1994 par un groupe d’expert·e·s en droits de l’homme, des professeur·e·s d’Universités, des acteur·rice·s de la société civile et des représentant·e·s d’organisations de femmes et de jeunes soucieux et soucieuses de partager l’expérience acquise à travers leurs recherches, leurs enseignements et leurs interventions humanitaires dans les pays affectés par des conflits armés dans plusieurs régions du monde.

C’est grâce à la formation, la recherche, la publication et la diffusion du livre qu’ICCM, à travers sa maison d’édition, contribue d’une part à la formation et la sensibilisation des groupes cibles, et d’autre part à la diffusion et le partage des connaissances entre membres de communautés de culture, de croyances et de régions diverses, entre le Nord et le Sud. Les zones visées par les activités de ICCM sont dès lors essentiellement les régions affectées par des conflits armés, des crises de gouvernance, des violations des droits humains, les droits de l’homme, de la femme et de l’enfant, etc.

Objectifs

    • Donner aux acteurs locaux et actrices locales, notamment aux intellectuel·le·s, aux autorités locales, aux mouvements associatifs, à la société civile, mais aussi aux victimes et témoins des violations des droits humains dans les régions concernées, l’opportunité de s’exprimer, de partager et de faire connaitre leurs travaux, leurs idées, leurs préoccupations, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
    • Permettre aux cadres scientifiques, chercheurs et chercheuses, enseignants et enseignantes, acteurs et actrices étatiques et privé·e·s, d’accélérer leur promotion professionnelle par le biais de la publication, pour améliorer considérablement leurs conditions salariales, la publication scientifique étant une des exigences des Ministères publics dans plusieurs pays pour la revalorisation académique et salariale des chercheur·euse·s, enseignant·e·s et autres acteurs impliqués dans l’enseignement et la recherche scientifique.
    • Permettre à la société civile, aux organisations de femmes, de jeunes, aux associations d’étudiants et d’étudiantes, à mieux faire connaître, à travers le monde et dans leurs milieux d’origine, leurs actions, leurs préoccupations, leurs expériences personnelles ou professionnelles en rapport à la promotion et la protection des droits humains, à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, à la promotion du genre, à la gestion et à la prévention des conflits, etc. 
    • Faire émerger de nouveaux talents inconnus ou cachés, en redonnant aux gens le goût de la lecture et de l’écriture, en donnant l’opportunité au commun des mortels, à celles et ceux qui n’auraient jamais eu la chance d’être publié·e·s, l’occasion de partager leurs idéaux, leurs combats pour un monde plus juste.
    • Concevoir et élaborer des livres par et pour les populations locales, traitant des questions qui les touchent directement, et assurer que ces livres soient accessibles aux populations à la base et qu’ils soient largement distribués et diffusés au sein des universités, des centres de recherches, des écoles, des associations locales, des communautés religieuses, y compris dans les zones les plus reculées, mais aussi à l’étranger.
    • Simplifier la publication des syllabus et des notes de cours, en minimisant leur coût afin de soulager les parents et les étudiants asphyxiés par les prix exorbitants du support matériel des enseignements dans des pays affectés par des crises ou des pays qui émergent de situations de conflits ou qui en subissent encore les conséquences sur le plan national ou régional.
    • Identifier des ouvrages pertinents portant sur des problématiques touchant d’autres régions du monde, initier un programme d’échange de publications entre les pays étrangers et les pays en conflits, afin de permettre ainsi aux populations concernées de lire et, par la lecture, de mieux se comprendre, mieux se connaitre, et mieux cerner les problèmes qui affectent d’autres États. Le but est de permettre aux populations concernées de pouvoir s’informer et de tirer des enseignements et des expériences positives adaptables à leurs propres communautés et régions. Une telle démarche devrait encourager, à terme, la réduction de l’ignorance qui affecte une grande partie des populations, l’ignorance de ses droits et de ses obligations au sein de la société, étant à la base des drames et des tragédies multiformes aussi bien dans les pays développés que ceux en développement.
    • Encourager le dialogue entre les civilisations et les cultures, et ainsi lutter contre la fracture numérique entre les villages, les régions, les provinces, les Etats, les cultures et les civilisations, pour un meilleur partage de connaissances autour du bien-fondé des nouvelles technologies, mais aussi pour une stratégie commune contre les effets pervers de la prolifération des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.
    • Donner des formations aux communautés locales, aux experts locaux et aux expertes locales, aux membres de la société civile, aux enseignant·e·s et chercheur·euse·s sur la technologie du livre, notamment sur le cheminement et la manière de traduire une expérience, une idée, un rapport, etc, en un projet de publication qui soit viable et compatible avec les normes internationalement admises en la matière. 

Coordination du programme

Au total, 55 professeur·e·s, chercheur·euse·s et expert·e·s de différents pays sont impliqués dans le projet de publication et d’édition d’ICCM, à travers son programme Arno Editions. L’équipe est coordonnée par trois expert·e·s, et anciennement présidée par Mme Paule Bouvier :

 

Professeur Paule Bouvier (Belgique)

Madame Paule Bouvier était professeure honoraire à l’Université Libre de Bruxelles et Membre de l’Académie Royale des Sciences d’Outre-mer. Ancienne chercheuse au programme décentralisation en RDC du Musée Royal d’Afrique Centrale de Tervuren, elle nous a malheureusement quitté le 18 Novembre 2022. Notre association n’aurait pu exister sans elle, et nous ne pourrions la remercier assez pour son implication et le rôle qu’elle y a joué.

Ex-présidente d’ICCM, elle a fondé et dirigé la section « Coopération au développement » de l’Université Libre de Bruxelles, coordonné les accords UE-ACP. Elle a également conduit et dirigé plusieurs enseignements, travaux de recherches et programmes portant sur l’Afrique, et plus particulièrement la région des Grands Lacs. Sa plus récente et dernière publication s’intitule Le processus de paix dans la région des Grands Lacs, une contribution à la théorie de la négociation, publiée chez L’Harmattan. Jusqu’à son décès, la Professeure Paule Bouvier a été chercheuse au Musée Royal d’Afrique Centrale (MRAC) à Tervuren. ICCM a engagé des démarches nécessaires en vue d’identifier un profil à même de couvrir les activités jadis couverte par l’éminente et très regrettée Professeure Paule Bouvier.

 

Professeur Jean Jacques Purusi Sadiki

Docteur en sciences politiques de l’Université de Gand (Belgique), diplômé de l’Université Libre de Bruxelles et de l’Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu, le Professeur Purusi a enseigné depuis 2008 à ce jour le droit international des droits de l’Homme, le droit des conflits armés, la sociologie du Tourisme, les questions du genre, la protection des enfants, ainsi que la méthodologie de recherche, dans plusieurs universités en Europe, aux USA et en Afrique. Fonctionnaire des Nations Unies durant plus 20 ans, y compris dans des régions affectées par des conflits armés (Kosovo, Liberia, Soudan, Haïti, RCA, etc.), il a notamment été Directeur de la Commission d’Enquête des Nations Unies sur la situation des Droits de l’Homme au Burundi, à la suite des évènements tragiques liés au Coup d’Etat manqué de 2015 dans ce pays. Chercheur et auteur prolifique (l’une de ses publications a portée sur La femme dans la résolution des conflits en Afrique précoloniale : traditions, sociétés et pouvoirs dans la région des Grands Lacs africains, éditée chez l’Harmattan, en 2008), le Professeur Purusi enseigne présentement à l’Institut Supérieur Pédagogique de la Gombé à Kinshasa (RDC) où il représente également le Bureau Afrique du Comité International pour la Gestion des Conflits (ICCM), depuis qu’il a volontairement pris congé du Système des Nations Unies en 2021.

 

Mme Carrie Marias (USA)

Spécialiste en Démocratie et Culture de la Paix, Carrie Marias représente ICCM en Afrique de l’Ouest, et plus précisément à Dakar, au Sénégal. Elle dirige également l’Association pour le Bien-Etre et la Protection de l’Environnement, basée à Dakar. Membre du Comité Exécutif d’ICCM, elle a été, jusqu’en 2006, Conseillère Régionale pour les Sciences Sociales et Humaines au Bureau Régional d’Afrique de l’UNESCO, après plus de 25 ans au sein du système des Nations Unies, notamment au Département de Maintien de la Paix de l’ONU au Mozambique et au siège de l’UNESCO à Paris.

Coordinatrice des projets « Club UNESCO » au sein de plusieurs Universités et Centres de Recherche dans plusieurs régions d’Afrique, ses activités se sont focalisés entre autres sur la recherche et l’enseignement universitaire et post universitaire, avec une dimension multidisciplinaire sur les questions de droits humains, de culture de la paix, d’égalité des femmes, de culture et de développement social, de panafricanisme et d’intégration régionale.

Madame Marias travaille depuis plusieurs années avec plusieurs réseaux et ONG dans ces domaines et avec des organisations régionales telles que la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la Communauté Economique de Développement de l’Afrique Australe (SADC) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Mme Marias finalise actuellement une publication sur ces questions et a mis sur pied deux réseaux électroniques des chaires de l’UNESCO et Instituts de recherche travaillant sur la démocratie, les droits humains et la paix, en Afrique.

 

Maître Linda Luytens (Belgique)

Avocate au barreau de Bruxelles depuis bientôt 30 ans, Maître Luytens est spécialiste en droit international des droits de l’Homme, notamment en droit d’asile. Ses actions se focalisent sur la protection des droits des enfants (notamment des mineur·e·s non-accompagné·e·s) et sur le droit de l’immigration (tel que le droit d’asile). Membre du Comité Exécutif d’ICCM, elle est très impliquée dans le Programme de mobilisation des partenaires en faveur de la promotion de la paix, la sécurité et la stabilité dans les Etats affectés par des conflits. Elle suit également le Programme d’appui à la promotion des Droits de l’Homme et la Prévention des Conflits par le Livre, appuyé par la maison Arno Editions. ​

Ligne directrice et type de publications

Ligne directrice

Le contenu de tout projet soumis à Arno Éditions pour publication doit impérativement constituer une contribution substantielle à l’un ou plusieurs des objectifs suivants : 

    • Efforts de paix, de reconstruction post-conflits ;
    • Développement, renforcement des capacités des populations concernées ;
    • Sensibilisation destinée à la protection et la promotion des droits économiques, sociaux et culturels, ainsi qu’aux droits civils et politiques des populations des pays et régions concernés par le projet de publication.

Outre le strict respect des règles en matière de publication des résultats d’une recherche scientifique, le texte doit s’inscrire dans le respect des lois et de la culture des acteur·rice·s en la présence, des cultures et croyances locales des populations et des pays concernés. La protection des témoins, des victimes des violations des droits humains et des sources d’information font partie intégrante des règles obligatoires et non négociables exigées par ICCM à tou·te·s celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, collaborent aux projets de recherche, à la publication, à la diffusion et à la distribution du livre par ICCM à travers Arno Éditions.

 

Livres classiques

Les livres publiés par Arno Editions portent essentiellement sur des sujets tels que les droits humains, le genre, la protection de l’environnement, la méthodologie de recherche, les relations économiques internationales, la gestion de l’environnement, économie circulaire et alternatif, etc. Cependant, les innombrables sollicitations ont poussé Arno Editions à élargir son champ d’action en termes de production des livres.

 

Manuels scolaires

Depuis trois ans, Arno Editions apporte son appui aux initiatives visant à promouvoir l’éducation à la base. L’idée consiste à partager les connaissances, en assurant que des intellectuel·le·s locaux·locales, opérant dans des pays affectés par des défis majeurs (conflits, pauvreté, analphabétisme, etc.) puissent avoir l’opportunité de partager leurs connaissances, en les publiant sous forme de manuels scolaires, conformément aux programmes officiellement approuvés par les Ministères publics en charge de l’éducation et de la formation à la base. C’est le cas du projet d’appui aux parents, élèves et enseignant·e·s des niveaux primaires et secondaires en République Démocratique du Congo, par la production, la publication et la diffusion des auteurs et autrices, et la distribution massive de cette production scientifique locale dans des écoles primaires, secondaires et techniques de la RDC.

Le défi majeur consiste à trouver des moyens pour assurer que ces manuels, une fois produits, soient largement diffusés, et accessibles aux élèves, aux parents et aux enseignants et enseignantes dans toutes les écoles de la RDC. C’est à ce niveau que ICCM sollicite la bonne volonté des uns et des autres, pour aider à atteindre cet objectif qui, sans doute, pourrait contribuer à créer une nouvelle classe de dirigeants congolais, plus patriotes, intelligents et éclairés, capables de reconstruire ce beau et riche pays détruit essentiellement par ses propres intellectuel·le·s, et ses propres dirigeants depuis plus de deux générations. La production et la distribution gratuite de ces manuels scolaires permettrait à la RDC d’atteindre un des Objectifs de Développement Durable (ODD), et de lutter contre les inégalités dans le domaine de l’éducation et de la formation. Depuis deux ans, plus de 30 manuels scolaires ont déjà été produits ou sont en productions par Arno Editions, pour la RDC. L’ouverture d’une présence physique en Afrique, notamment en RDC, permettra à ICCM et à Arno Editions d’accélérer la matérialisation de cette initiative.